Fermeture définitive de Marineland Antibes : que deviendront les orques et autres animaux ?

Fermeture définitive de Marineland Antibes : que deviendront les orques et autres animaux ?

En Bref:

La fermeture de Marineland d’Antibes en 2025 marque la fin d’une institution emblématique de la Côte d’Azur. Voici les principaux points à retenir :

  • Déclin de fréquentation et nouvelle législation sur les spectacles de cétacés
  • Avenir incertain pour 4000 animaux, dont deux orques
  • 103 salariés confrontés à une reconversion professionnelle
  • Débat sur l’éthique de la captivité des animaux marins
  • Opportunité de repenser notre relation avec le monde marin

Quelle triste nouvelle pour les amateurs de parcs animaliers ! Le Marineland d’Antibes, un endroit de divertissement emblématique de la Côte d’Azur, s’apprête à fermer définitivement ses portes. Après plus de cinq décennies d’existence, ce parc qui a fait rêver des générations d’enfants et d’adultes tire sa révérence. Mais que va-t-il advenir de ses pensionnaires ? Plongeons dans les coulisses de cette fermeture et analysons les enjeux qui en découlent.

La fin d’une ère : pourquoi Marineland ferme-t-il ses portes ?

Le couperet est tombé : le 5 janvier 2025, Marineland d’Antibes a cessé définitivement ses activités. Cette décision, loin d’être anodine, s’inscrit dans un contexte bien particulier. La fréquentation du parc a connu une chute vertigineuse, passant du simple au triple en seulement une décennie. Un déclin qui n’a pas épargné les finances de l’établissement.

Mais ce n’est pas tout. La loi de 2021, interdisant les spectacles de cétacés à l’horizon 2026, a porté le coup de grâce. Cette législation, fruit d’une prise de conscience collective sur le bien-être animal, a sonné le glas pour de nombreux delphinariums en France. Marineland, avec ses orques et ses dauphins stars, n’a pas échappé à la règle.

Je me souviens encore de ma première visite à Marineland, lors d’un séjour sur la Côte d’Azur. L’émerveillement face aux sauts gracieux des orques était total. Mais aujourd’hui, avec le recul et mes voyages autour du monde, je réalise à quel point notre perception de la captivité des animaux marins a évolué.

Le sort incertain des animaux : entre transferts et sanctuaires

La fermeture de Marineland soulève une question importante : que vont devenir les quelque 4 000 animaux qui peuplent le parc ? Parmi eux, 152 espèces différentes, allant des majestueux orques aux minuscules coraux. C’est un véritable casse-tête logistique et éthique qui se profile.

Au cœur des préoccupations, le destin des deux dernières orques du parc : Wikie, 23 ans, et son fils Keijo, 11 ans. Plusieurs options sont sur la table :

  • Un transfert vers un parc japonais (option rejetée par le gouvernement français)
  • Un déménagement au Loro Parque de Tenerife, aux Îles Canaries
  • L’intégration à un sanctuaire marin en Nouvelle-Écosse, au Canada

La situation est d’autant plus délicate que la cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonné le maintien des orques à Marineland, dans l’attente d’une expertise sur leurs conditions de vie. Une décision qui souligne la complexité de la situation.

Quant aux autres pensionnaires, les transferts ont déjà commencé. Des phoques et des otaries ont pris la direction du zoo de Madrid. Mais qu’en sera-t-il des dauphins, des requins, des tortues et des innombrables poissons ?

En tant que passionné de plongée, j’ai eu la chance d’observer ces créatures marines dans leur habitat naturel. C’est une expérience incomparable que je recommande à tous. D’ailleurs, si tu souhaites vivre des moments inoubliables lors de tes voyages, je te conseille de découvrir GetYourGuide : la plateforme incontournable pour réserver vos activités et visites guidées en voyage. Tu y trouveras sûrement des excursions respectueuses de la faune marine !

L’impact humain : quel avenir pour les employés de Marineland ?

Derrière les bassins et les spectacles, ce sont 103 salariés permanents qui voient leur avenir s’assombrir. La fermeture de Marineland, c’est aussi la fin d’une aventure humaine qui a duré plus de 50 ans. Des soigneurs aux techniciens, en passant par les équipes d’accueil, tous ces professionnels vont devoir se réinventer.

Je ne peux m’empêcher de penser à ces personnes qui, comme moi, ont dû parfois changer de cap professionnel. Quand j’ai quitté le tourisme traditionnel pour me lancer dans le digital, ça n’a pas été facile. Mais avec de la détermination et de la formation, on peut réussir sa reconversion.

Voici un aperçu des options qui s’offrent potentiellement aux employés de Marineland :

Métier actuel Reconversion possible
Soigneur animalier Vétérinaire, biologiste marin, garde forestier
Technicien aquariophile Aquariologiste, technicien en traitement des eaux
Guide animateur Éducateur à l’environnement, guide nature
Personnel d’accueil Réceptionniste hôtelier, agent touristique

La direction de Marineland assure travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour trouver les meilleures solutions, tant pour les animaux que pour le personnel ; ne transition qui s’annonce délicate.

Un héritage controversé et un futur incertain

L’histoire de Marineland, c’est aussi celle d’un parc qui a suscité la controverse. Depuis des années, les associations de défense des animaux militent pour sa fermeture, dénonçant les conditions de captivité des cétacés. Cette pression constante a sans doute contribué à l’évolution des mentalités et, in fine, à la décision de fermeture.

Créé en 1970 par Roland de la Poype, un ancien pilote de chasse passionné par le monde marin, le parc a connu une expansion constante. Au fil des décennies, il s’est diversifié, ajoutant un centre aquatique et même un minigolf à son offre. Mais les inondations dévastatrices de 2015 ont marqué le début d’une période difficile, avec notamment des problèmes d’assainissement des bassins.

Que deviendra ce site emblématique après la fermeture ? Selon le plan local d’urbanisme, il devrait rester un parc ludique. Mais sous quelle forme ? Le mystère reste entier.

En tant que voyageur et amoureux de la nature, je ne peux m’empêcher de rêver à un futur où le divertissement et la préservation de l’environnement iraient de pair. Pourquoi ne pas imaginer un centre d’éducation à la biodiversité marine, alliant technologies innovantes et expériences immersives ? Ou encore un lieu dédié à la réhabilitation des espèces marines en danger ?

La fermeture de Marineland marque la fin d’une époque, certes, mais elle ouvre aussi la voie à de nouvelles possibilités. À nous de saisir cette opportunité pour repenser notre relation avec le monde marin et créer des expériences plus éthiques et durables. Après tout, n’est-ce pas là l’essence même du voyage et de la découverte ?