cuisine balinaise

Cet article invite à un voyage culinaire au cœur de la gastronomie balinaise, révélant ses secrets et ses incontournables.

  • Le riz est décrit comme une institution, cultivé dans des terrasses sculptant les paysages de Bali.
  • Les épices et saveurs, comme le gingembre, le curcuma, et le piment, jouent un rôle clé dans l’authenticité des plats.
  • Le babi guling et le bebek betutu sont présentés comme des plats emblématiques à ne pas manquer.
  • Les options végétariennes, riches en légumes et fruits, offrent un nouveau monde de saveurs.
  • Participer à un cours de cuisine permet de plonger dans la culture balinaise et de ramener un morceau de Bali chez soi.

Quand j’étais étudiant en management du tourisme en métropole, loin de ma chère île de La Réunion, je me suis passionné pour les cuisines du monde. Parmi elles, la gastronomie balinaise m’a particulièrement marqué par sa richesse et ses saveurs exotiques. Laissez-moi vous emporter dans un voyage culinaire, où piquant, douceur et aromates se mélangent pour éveiller vos papilles.

Les indispensables de la cuisine balinaise

Le riz, dans la tradition balinaise, n’est pas seulement un aliment de base mais une véritable institution. Cultivé en terrasses qui sculptent les paysages de Bali, il est au cœur de chaque repas, dans une harmonie presque divine avec la nature. J’imagine Dewi Sri, la déesse du riz, veiller sur ces terrasses vert émeraude, offrant générosité et fertilité.

La richesse des épices ajoute profondeur et caractère à chaque plat. Gingembre, Galanga, curcuma, citronnelle, et piment – le fameux bumbu, un mélange d’herbes et d’épices, est la signature de nombreux plats. C’est un peu comme si chaque repas était une œuvre d’art, où les épices sont choisies et dosées avec autant de soin qu’une palette de couleurs.

Ce qui frappe dans la cuisine balinaise, c’est cette capacité à mélanger les saveurs. Amertume, aigreur, douceur, et piquant s’entremêlent pour créer des plats d’une complexité fascinante, à l’image du Lawar. Ce dernier associe râpures de noix de coco, légumes, viande et chili, le tout généralement servi sur une feuille de bananier pour une explosion de saveurs.

Les 5 plats à ne pas manquer à Bali

Le babi guling ! Un cochon de lait rôti qui, je l’admets, m’a mis l’eau à la bouche dès la première bouchée. La texture croustillante de la peau contrastant avec la tendresse de la viande, le tout relevé d’épices… une véritable symphonie de saveurs.

Quant au bebek betutu, ce canard entier farci d’épices et cuit à l’étouffée, il représente l’alliance parfaite entre la tradition et la saveur. Le canard balinais nécessite une cuisson longue de plusieurs heures dans de la paille de riz pour atteindre une tendresse et une richesse en goût inégalées. Traditionnellement, la préparation se fait 24 heures à l’avance. 

Les brochettes de satay. Vous en trouverez partout, que ça soit dans des restaurants ou dans des échoppes mobile en bord de route. Ce sont de déliceuses brochettes cuitent au charbon, accompagné d’une délicieuse sauce sucré-salé aux cacahuètes. D’ailleurs, ces brochettes, ne sont pas uniquement fait avec du poulet. Vous pouvez en trouver au boeuf, au porcs ou au poisson.

Et comment oublier le nasi campur ? Un véritable voyage gustatif où chaque bouchée vous fait découvrir un nouvel horizon. C’est en réalité un plat composé de plusieurs petit plats disposé sur le côté de l’assiette ou sur une feuille de bananier. Du boeuf, du thon, du tofu frit, des légumes croquants, et bien sûr, du riz au centre, servant de toile de fond à cette mosaïque de saveurs.

Le Nasi Goreng, est le plat incontournable d’Indonésie. Vous le retrouvez partout : que ça soit dans un restaurant ou dans un warung. C’est en fait un riz sauté avec du poulet, des crevettes, des oeufs, ail, oignons et une sauce secrète selon le cuisinier. C’est un plat simple, mais c’est aussi un des meilleurs !

La place de la street food dans la cuisine balinaise

Découvrir l’authenticité balinaise et indonésienne, c’est manger dans les Warungs et Rumah Makan de Bali. Les Indonésiens appellent un petit restaurant traditionnel, ou parfois aussi de petites boutiques ou kiosques, un « warung« , ce qui signifie « boutique ». Rumah Makan signifie « Maison de repas ».

Dans les deux, vous serez servi de la nourriture traditionnelle indonésienne dans un cadre très simple. Certains Warungs sont des cabanes en bois le long de la route avec quelques chaises en plastique, une table (si tant est qu’il y en ait une), un cuiseur de riz et une cuisinière à gaz avec une poêle. Des plats authentiques de l’archipel sont disponibles à des prix fixes, vous offrant une alternative moins chère aux prix pratiqués dans les restaurants et les hôtels.

La plupart des warungs n’ont souvent ni enseignes de route sophistiquées ni site web, sont gérés par des familles et reconnaissables aux files d’attente de personnes espérant obtenir leur repas préféré. Parfois, ils ferment de manière inattendue parce que la nourriture est épuisée !

Lors de mon voyage à Bali, je ne vous cache pas que la moitié de mes repas étaient dans des warungs : économique et savoureux. Que demande le peuple !? Mes plats préférés de cette cuisine balinaise typique : le nasi goreng, le mi goreng, le poulet satay et le nasi campur. Franchement pour 1 USD, il n’y a pas mieux.

Quand la gastronomie balinaise rencontre la diète végétarienne

La cuisine balinaise est aussi adapté pour les végétariens. Le gado gado, avec son mélange de légumes frais et croquants, tempeh, et tofu, nappé d’une onctueuse sauce aux cacahuètes, est un incontournable. C’est doux, croquant, et parfaitement équilibré. C’est l’un des 6 plats nationaux d’Indonésie. 

Les fruits, véritables trésors de la nature balinaise, rajoutent une note sucrée à ce festin végétarien. Mangue, papaye, ou encore dragon fruit, ils sont la touche finale parfaite pour un repas riche en couleurs et en saveurs.

Participer à un cours de cuisine balinaise lors de mon séjour à Bali, m’a permis de plonger encore plus profondément dans cette culture fascinante. C’est là que j’ai vraiment compris l’importance des épices, du riz, mais aussi des techniques de cuisson qui donnent à chaque plat ce caractère unique. Et, franchement, quelle satisfaction de pouvoir récréer chez soi, à des milliers de kilomètres, un petit morceau de Bali.

Et je ne pouvais pas clore cette échappée culinaire sans parler du dessert. Dans une île où le sucré est souvent remplacé par l’onctuosité des fruits, le bubur injin, riz noir sucré à la texture crémeuse et au goût légèrement noiseté, coiffé de lait de coco et de sucre de palme, est un véritable délice.

Explorer la cuisine balinaise, c’est un peu comme partir à l’aventure. Chaque plat raconte une histoire, chaque bouchée vous emporte un peu plus loin. Comme voyager à travers le monde tout en restant dans sa cuisine. Et si vous êtes comme moi, passionné par les découvertes culinaires, vous savez que chaque repas est une occasion de voyage. Alors, prêt à embarquer pour Bali depuis votre assiette ?